Le 30 km/h doit se généraliser dans les localités ! Dépôt d’une pétition munie de 1635 signatures au Grand Conseil et au Conseil communal de Lausanne

L’Association transports et environnement (ATE Vaud), avec le Groupement pour le 30 km/h , a remis ce jour à la Présidente du Grand Conseil une pétition munie de 1635 signatures demandant au Canton de favoriser la généralisation du 30 km/h à l’intérieur des localités. Également remise à la Présidente du Conseil communal de Lausanne, cette pétition sera transmise aux communes vaudoises afin de les encourager à multiplier les zones 30 km/h et le 30 km/h de nuit. Pour symboliser le dépôt, des membres, sympathisant·es et député·es ont réalisé une petite action sonore pour l’occasion.

On ne compte plus le nombre d’études réalisées sur les effets d’une baisse de vitesse. En Suisse comme à l’étranger, la réduction de la vitesse de 50 à 30 km/h à l’intérieur des localités a démontré des effets pour toutes et tous les usager·ères : elle divise par deux le nombre d’accidents et la mortalité, diminue de moitié les nuisances sonores, réduit la pollution de l’air, diminue les risques de maladie cardiovasculaire, permet de se déplacer plus facilement à pied ou à vélo et encourage le réaménagement et l’appropriation des rues. A l’inverse, le 30 km/h n’augmente la durée du trajet que d’une minute pour 3 kilomètres. Sachant qu’il ne s’applique qu’à l’intérieur des localités, le temps perdu ne dépasse jamais 2 à 3 minutes. « L’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation des nations unies préconisent le 30 km/h dans les rues partagées par les piéton·nes, cyclistes et le trafic motorisé !  C’est donc une mesure simple, peu coûteuse, et proportionnée à l’intérieur des localités, et sa généralisation promet une meilleure qualité de vie » explique Olivier Thorens, du Groupement pour le 30 m/h.

De nombreuses communes souhaiteraient mettre en œuvre des mesures de 30 km/h de nuit – ainsi que, pour certaines, de jour – mais se voient confrontées à des critères cantonaux stricts, notamment en termes de densité de population requise. « Les communes sont souvent découragées par la complexité de la procédure. Le Canton a toutes les cartes en main pour les simplifier et ainsi favoriser la mise en place rapide de baisses de vitesse de jour comme de nuit et de zones 30 km/h » explique David Raedler, Président de l’ATE Vaud. « La majorité des personnes demandant des baisses de vitesse et prenant contact avec l’ATE viennent de petits villages ; elles ne dorment plus la nuit, craignent pour leurs enfants et ne se sentent pas en sécurité dans l’espace public » complète Romain Pilloud, le secrétaire général de l’ATE Vaud.

Limitant actuellement les possibilités de protéger la santé d’habitantes et d’habitants se trouvant pourtant sur des artères bruyantes, ces critères peuvent et doivent aujourd'hui être assouplis. Les enjeux de lutte contre le bruit et la sécurité routière sont des critères suffisants en eux-mêmes. Dans la situation vaudoise actuelle, de nombreux critères techniques rendent très difficiles le passage en zone 30. De même, il n’est aujourd’hui pas possible de réduire la limite générale de vitesse de 50 km/h à 30 km/h sur une route à forte fréquentation.

C’est la raison pour laquelle 1635 signatures ont été déposées ce jour au Grand Conseil vaudois et au Conseil communal de Lausanne. Ce dépôt a été accompagné par une action sonore : un haut-parleur a diffusé le bruit engendré par des véhicules à 50 km/h en heure de pointe à l’Av. de Beaulieu, puis a diffusé le bruit (bien plus faible) de la même rue, à 22h, à 30 km/h, pour exprimer la différence importante des nuisances sonores.

Pour plus d’informations :

  • David Raedler, Président ATE Vaud, 079 220 45 23
  • Romain Pilloud, Secrétaire général ATE Vaud, 078 613 92 33
  • Olivier Thorens, Coordinateur Groupement pour le 30 km/h, 076 811 33 01

 

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