Le tronçon autoroutier A1a Crissier-Maladière (dernier bout de la première autoroute suisse inaugurée en 1964) constitue aujourd’hui une balafre coupant en deux l’ouest lausannois et péjorant la mobilité intra-ouest ainsi que la qualité de vie des habitant-e-s. Il représente également une pénétrante routière en pleine ville, allant à rebours de la nécessité de favoriser le contournement de l’agglomération.

L’ATE Vaud avait déjà proposé en 2012, le déclassement des tronçons autoroutiers Morges-Crissier-Ecublens-Chavannes-Maladière dans le cadre de la construction du grand contournement de Morges. Reprenant aujourd’hui ce sujet à bras le corps, l’ATE Vaud mène actuellement des discussions avec l’EPFL pour réfléchir aux possibilités et chances offertes par l’espace qui en serait libéré. Le déclassement permettrait :

-        d’assainir l’air de l’ouest (aujourd’hui la région la plus polluée de Suisse !) ;

-        de recoudre le tissu urbain aujourd’hui coupé par l’autoroute ;

-        d’augmenter l’attractivité des parcelles concernées ; et

-        d’améliorer la qualité de vie des habitant-e-s de l’ouest lausannois.

Cette proposition s’ajoute à l’opposition aux projets autoroutiers de l’OFROU dans le secteur. Elle s’inscrit en outre pleinement dans les objectifs du PALM ainsi que du plan OPair en matière de pollution. Dans l’ensemble, ce déclassement permettra de développer fortement l’offre en transports publics et en aménagements cyclables (y compris pour le vélo électrique), afin d’assurer un véritable transfert modal. Au final, cela réduira également le problème de congestion des routes.

Il s’agit de créer l’agglomération Lausanne-Morges de 2030 et non de faire une extension du réseau imaginé en 1960!

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